Les réserves hydrauliques des 22 barrages du nord répartis sur les gouvernorats de Jendouba, Béja, Kef, Siliana et Bizerte, à la date du 8 janvier 2024, se sont élevées à environ 592 millions m3, soit 33% de la capacité totale de ces barrages, suite aux dernières précipitations.
Ainsi, les réserves du barrage « Barbara » à Fernana, dans le gouvernorat de Jendouba, ont dépassé 101% de sa capacité totale estimée à 60 millions m3 eau, tandis que la réserve d’eau du barrage Moula à Tabarka a atteint 89% de la capacité totale du barrage, soit 26 millions m3, a indiqué lundi à l’Agence TAP, le commissaire régional du développement agricole à Jendouba, Adel Sakkouhi.
De même, le barrage Bouhertma, ouvrage hydraulique de premier plan en matière d’irrigation (40 millions m3), a affiché un taux de remplissage de plus de 36%, tandis que le barrage de Béni Mtir (28 millions m3), davantage destiné à fournir de l’eau potable a enregistré un taux de remplissage de 47%, selon la même source.
En revanche, le taux de remplissage des barrages de Kassab à Balta Bouaouane (17%), El Kebir à Tabarka (26%), Oued Mellegue dans le gouvernorat du Kef (12,2%) et de Sidi Salem dans le gouvernorat de Béja (31%), « ne s’est pas hissé aux moyennes de remplissage escomptées », selon les responsables syndicaux de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, et des agriculteurs tunisiens, Lotfi Jammazi et Taoufik Tissaoui. « D’où le besoin d’œuvrer à bénéficier davantage des eaux pluviales, d’assurer une meilleure alimentation de ces ouvrages hydrauliques, en travaillant également sur leur gouvernance et sur les alternatives qui garantissent le remplissage optimale des barrages. »